Procès Fortin : Le silence persistant du « tueur de DRH » annonce un verdict anticipé

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Gabriel Fortin, surnommé le « tueur de DRH », est actuellement jugé devant la cour d’assises de la Drôme depuis le 13 juin pour trois assassinats et une tentative d’assassinat. Âgé de 45 ans au moment des faits, cet ingénieur au chômage risque une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Malgré les interrogatoires, le suspect est resté silencieux depuis le début du procès, suscitant ainsi la possibilité d’un jugement anticipé, tandis que les détails choquants de cette affaire continuent de captiver l’attention du public. Voyons les détails dans la suite de l’article.

L’interrogatoire de Gabriel Fortin lors du procès se termine rapidement

L’interrogatoire de Gabriel Fortin lors de son procès pour trois assassinats et une tentative d’assassinat a pris fin de manière abrupte. Cela suscite des préoccupations quant à l’équité de la procédure. 

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Contrairement aux attentes, cet interrogatoire habituellement prévu pour une journée entière s’est limité à moins de 15 minutes. Malgré les multiples tentatives du président de la cour, de l’avocat général et des avocats de faire sortir Fortin de son mutisme, ce dernier est demeuré obstinément silencieux. 

Face à chaque question posée, il s’est contenté de répondre qu’il n’avait « rien à dire », refusant ainsi de commenter les accusations portées contre lui. Des documents ont été découverts dans son ordinateur, voire même les circonstances de son arrestation sur un pont. Cette absence de coopération soulève des doutes quant à la possibilité d’un jugement équitable et permet aux parties civiles de préparer leurs plaidoiries en conséquence.

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Les parties civiles réagissent à l’interrogatoire de Gabriel Fortin

L’interrogatoire bref et lacunaire de Gabriel Fortin a suscité les réactions des parties civiles lors du procès. Confrontées à son manque de coopération, les parties civiles ont exprimé leur préoccupation quant à la nécessité pour un accusé de pouvoir s’exprimer pleinement. 

Le président de la cour a même mis en évidence le risque d’un jugement injuste résultant du silence de Fortin. Malgré cela, l’accusé a maintenu sa position en dénonçant une « enquête à charge », sans fournir d’arguments supplémentaires. 

Cette réaction de Fortin laisse les parties civiles avec la lourde responsabilité de présenter leurs arguments devant la cour, sans pouvoir bénéficier de réponses directes de la part de l’accusé concernant les accusations pesant contre lui.

Peut-on espérer une résolution avant la fin de la semaine ?

Le président, finalement, a exprimé son opinion selon laquelle il n’était guère utile de prolonger davantage les débats. D’après les divers intervenants au procès, cette accélération de l’audience ayant débuté le 13 juin ouvre la voie à une possible clôture avant la fin de la semaine. Ainsi, le verdict, initialement prévu pour vendredi, pourrait être rendu dès jeudi, voire même mercredi soir, selon les circonstances.

Le prévenu, un ingénieur âgé de 48 ans actuellement sans emploi, risque une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats commis à l’encontre :

  • D’une cadre de Pôle emploi, au sein même de l’agence où il était inscrit
  • De deux responsables des ressources humaines ayant participé à ses licenciements plus de dix ans auparavant.